Le SEA – acronyme de Search Engine Advertising, soit « publicité sur les moteurs de recherche », en français – consiste à placer dans les résultats de Google – limitons-nous à lui puisque c’est le le moteur le plus employé en France – des petits encarts de publicités, en fonction des mots-clés qu’ont saisis les internautes dans la barre de recherche. En clair, pour un mot-clé saisi, Google fait apparaître au-dessus des résultats organiques des liens dits sponsorisés. Pour être plus précis encore, une entreprise paie à Google une certaine somme pour qu’un lien vers son site internet apparaisse tout en haut de la page de résultats, avec la mention « Annonce » en gras. La forme évolue avec le temps, mais en date du 23/01/2020, c’est ainsi que liens payants sont notifiés.

La sémantique, de quoi s’agit-il ?
Lorsque les chercheurs en sciences humaines ont commencé à développer les théories issues de ce que l’on appelait jusque-là la logique, elles ont mis au point différentes manières d’étudier le langage parlé et la langue écrite. L’une des approches choisies par certains de ces chercheurs a été de se concentrer sur la signification des mots que l’on emploie, des phrases, des intonations… C’est ce que l’on appelle aujourd’hui la sémantique. Alors quel rapport y a-t-il entre cette branche de la linguistique et la publicité sur les moteurs de recherche ? C’est très simple : pour afficher telles publicités dans les SERP, Google se base sur une analyse des mots-clés saisis par les internautes et sur ce qu’ils signifient.

Si un internaute exprime le souhait d’acheter un Ipad, il écrira : achat Ipad, prix Ipad, Ipad pas cher ou encore simplement Ipad. En revanche s’il souhaite connaître les fonctionnalités d’un Ipad, il écrira fonctionnalités Ipad ou encore quelles sont les fonctionnalités du dernier Ipad… Dans le premier cas, Google comprendra qu’il s’agit d’une volonté d’acheter ce produit, dans le second cas qu’il s’agit d’une recherche d’informations techniques. Comment comprend-il ? Grâce à une analyse sémantique.
Pourquoi la sémantique joue-t-elle un grand rôle ?
Dès lors on peut comprendre qu’il faut faire très attention aux mots-clés sur lesquels on place une offre, dans le jeu des enchères sur Google Ads, la plate-forme dédiée au SEA mise en place par le géant de Mountain View. Il est important de bien choisir quels mots correspondent à ce que l’on propose sur son site web, et qui sont susceptibles d’être saisis par les internautes dans la barre de recherche. Chacun doit donc se livrer à une analyse sémantique avant même de se lancer dans les enchères, et doit se poser la question suivante : quels mots-clés un internaute désirant acheter mes produits est-il susceptible d’écrire dans Google pour demander au moteur de lui présenter des sites comme le mien ?

Il est déterminant de faire cette analyse en amont, afin de déterminer un maximum d’expressions différentes correspondant à ce que l’on commercialise sur son e-boutique et aux désirs d’achat qu’exprimeront les internautes censément intéressés. Les prix des enchères varient, et si l’on parvient à trouver des formulations, des agencements de mots-clés, qui ne sont pas très populaires chez ses concurrents, mais qui sont susceptibles de l’être chez les internautes, il est possible d’apparaître dans les annonces sur Google sans dépenser trop, et en maximisant ses chances de trouver des internautes intéressés.