Si je n’ai pas pris le temps de bloguer au tout début de l’année 2017, pour revenir sur la précédente et me projeter dans celle-ci, je n’ai pour autant pas omis, comme à chaque début de cycle, de revenir sur ce que j’ai fait et constater ce qui a fonctionné et ce qui m’a manqué (voire là où j’ai péché) en 2016. C’est devenu une habitude et cette fois je n’ai pas attendu de coup de pied au postérieur digital que je reçois parfois, pour avancer tout seul, sortir un peu la tête de ma grotte marseillaise et chercher à proposer de nouvelles choses à mes clients. Cela étant, j’en ai profité pour regarder à droite et à gauche, dans cet univers de plus en plus protéiforme mêlant visibilité, positionnement, séduction et conversion, et je me suis intéressé de près à ce qui se fait de nouveau (ou qui m’apparaît comme tel, moi qui sort peu de mon antre).
SMO et SEO
Pour celles et ceux qui se demandent encore à quoi correspondent les acronymes SEO, SEA, SEM ou SMO, je renvoie à un très bon article d’Axenet, avec définitions et traçage de contours des uns et des autres. Merci Sylvain, au passage.
A propos du SMO, une nouveauté pour moi qui jurais que je n’en serais pas (jamais ô grand jamais!!), dans un post daté de 2012, voilà que je m’y suis mis, dans une certaine mesure. Disons que j’ai accepté une mission consistant à faire de la promotion sur Instagram et un peu (car j’ai toujours du mal avec ce réseau !) sur Facebook. Instagram, que j’utilisais à titre personnel depuis un moment déjà mais de plus en plus en dilettante, m’a finalement séduit et je suis ravi de pouvoir, de surcroît y être performant au point de contenter mon client. Qui l’eut cru ?!
Rien de bien neuf du côté du SEO, malgré l’intervention, parfois certes un peu musclée, des différents animaux qui viennent brouter nos plate-bandes : expirés, backlinks de qualité, metrics abracadabrants (je ne les aime toujours pas), contenu (même si l’on parle aujourd’hui plus volontiers, comme mon ami Marc, freelance en SEO à Paris, de sémantique), optimisation… bon tout cela reste du grand classique ! Ensuite si, tout de même, il faut noter que le concept de cocon sémantique, héritage des méninges du maestro Bourrelly, a fait autant d’émules qu’il généré de pâles copies. C’est-à-dire qu’enfin, on peut dire aujourd’hui que la science que j’ai étudiée et dont je me revendique constamment, la linguistique, a bel et bien de beaux jours devant elle dans notre métier. Croyez-moi que j’en bave de plaisir !
SEA et SEM
Autre (petite) nouveauté : je constate que le nombre de mes consoeurs et confères ayant obtenu la certification Adwords, sésame parmi les sésames, a grimpé en flèche, de même que le nombre de personnes autour de moi (non en fait pas le même nombre vu le petit nombre de mes relations dans le métier capables de me donner des conseils sans avoir peur que je les morde) qui m’ont conseillé de la passer. A noter dans mes to do de 2017, donc.
Côté SEM, j’ai un peu plus de mal car je ne suis pas toujours à l’aise avec les concepts de marketing, mais je me familiarise peu à peu avec le growth hacking, le content marketing voire l’inbound marketing, ce dernier étant visiblement en pleine expansion et devenant un nouvel outil, avec un nom une fois encore assez flou, qui cache aussi sûrement que le SEO ses tenants et aboutissants. Ce qui m’a attiré dans l’inbound, c’est que l’on y parle de persona ou de buyer persona, moi qui me suis fait une partie de ma réputation de SEO sur le concept de persona. Mais en fait, non rien à voir avec les personas que je crée et développe, moi, n’était la façon dont on va réfléchir en amont à définir un internaute-type.
Alors moi dans tout cela, en 2017 ? Un petit mélange choisi d’ingrédients provenant de tout cela, plus de nouvelles idées, dont je viendrai très certainement vous parler ici.